« Les hedge funds, les subprimes, la « titrisation », les contrats dérivés... tous ces termes barbares sont expliqués par les intervenants, parfois à l'aide de tableaux, de manière claire. Et palpitante. On suit Inside job comme un thriller. Qui dit thriller dit figures du mal. Dans le genre, Henry Paulson (ex-secrétaire au Trésor), Larry Summers, Glenn Hubbard sont parfaits. On n'est pas près de les oublier. Agents influents de la dérégulation, ils sont aussi les symboles de l'impunité la plus obscène. Quant à l'éminent professeur d'économie Glenn Hubbard, si sûr de son fait qu'il a accepté d'être interviewé, il incarne magnifiquement la collusion inquiétante entre élite intellectuelle et pouvoir financier, les conflits d'intérêts, l'idéologie ultralibérale véhiculée par l'université.
Un documentaire engagé, donc, sans être vraiment partisan - le film dépassant largement le clivage républicain/démocrate. C'est à ce point vrai qu'on est sidéré d'apprendre qu'un bon nombre de partisans de la dérégulation sous la présidence de George W. Bush sont passés entre les gouttes de la moindre contestation, et sont encore en place sous Obama... Inutile de dire qu'on en sort accablé, mais aussi particulièrement remonté»
http://television.telerama.fr/tele/films/inside-job,20044969.php
Bande annonce du film "Inside Job"
.. et depuis, rien n'a changé :
En résumé, les banques ont toujours la bride sur le cou, continuent à spéculer et à faire payer leurs bévues par les états.