"Dans la réalité, la City – terme qui décrit l’industrie des services financiers installés à Londres – peut être considérée comme le plus gros paradis fiscal au monde. La première place financière européenne est, certes, "onshore" (à terre). Mais elle est au centre d’une toile d’araignée où rayonnent des paradis fiscaux "offshore" (extraterritoriaux), ces territoires de la Couronne ou anciennes colonies, dont le nom est passé dans l’histoire de la finance de l’ombre : îles Caïmans, îles anglo-normandes, île de Man, îles Vierges britanniques, Gibraltar, les Bermudes, Hongkong, l’Irlande, Dubaï... Des lieux qui servent d’abord de rabatteurs de capitaux approvisionnant le pôle londonien en liquidités. L’argent collecté est géré par les établissements financiers installés dans la capitale britannique."
"A écouter Nicholas Shaxson,(...),la City abritait 3 200 milliards de dollars (2 456 milliards d’euros) de dépôts offshore, soit 55 % du total mondial. Et Jersey, Guernesey et Man apportent le dixième de
ce pactole."
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