... Le patron d'une société américaine est retenu en otage dans les locaux de son usine par les ouvriers du site à Beijing.
L'homme d'affaires de 42 ans est coincé dans un bureau de son usine installée au sein d'un parc industriel de Huairou depuis vendredi, quand les ouvriers l'ont empêché de quitter les lieux.
Il a expliqué avoir décidé de délocaliser ce service en Inde en raison d'une main-d'œuvre moins coûteuse et d'un taux de change plus avantageux.
Toutefois, des rumeurs se sont répandues selon lesquelles l'usine serait délocalisée dans son intégralité, malgré la promesse de M. Starnes que les autres départements de l'usine resteraient en Chine. Plusieurs ouvriers d'autres services, qui n'auraient pas été payés depuis deux mois, ont alors commencé à réclamer des indemnités de départ semblables à celles accordées aux travailleurs mis à pied.
Le ton est encore monté lorsque les ouvriers se sont rendu compte que de nombreux arbres au sein du complexe avaient été coupés et que deux cadres supérieurs avaient démissionné. Ils se sont également aperçu que les équipements d'un autre secteur de la société avaient été expertisés par un ingénieur indépendant venu d'Inde.
De nombreux fournisseurs de la société se sont également rendus sur place pour réclamer l'acquittement de leurs factures lorsqu'ils ont entendu dire que l'usine allait fermer.
Wang, un ouvrier de l'usine, a déclaré que la direction devait encore plus de dix millions de yuans (1,24 million d'euros) à ses fournisseurs.
La même histoire racontée par l'AFP:
Un patron d’usine américain a expliqué mercredi être retenu en otage mercredi pour la sixième journée consécutive près de Pékin par ses salariés désireux d’être licenciés pour recevoir des indemnités.
Chip Starnes, récemment arrivé du siège américain de l’entreprise Specialty Medical Supplies pour licencier 30 ouvriers chinois, a été séquestré vendredi par les autres salariés de l’usine, au nombre d’une centaine.
Ces derniers réclament d’être eux aussi licenciés contre des indemnités, a déclaré M. Starnes à l’AFP.
Pour les salariés travaillant depuis longtemps dans l’usine qui a ouvert il y a dix ans, les indemnités pourraient atteindre un an de salaire....(etc)
Des ouvriers qui réclament leur dû deviennent, pour l'Agence France Presse, des salariés désireux d'être licenciés pour recevoir des indemnités. Cet article en dessous de tout est repris en boucle par toute la presse française. Puant.