Selon le rapport que publie ce 17 novembre 2013 Amnesty International, c’est aussi un enfer pour les travailleurs étrangers qui sont 1,38 million à construire à un train d’enfer la capitale régionale de demain que prétend devenir Doha en attendant le Mondial 2022.
Les salaires sont payés en retard ou ne le sont pas du tout, les congés ne
sont pas respectés, les papiers des travailleurs sont « retenus » par
les employeurs qui offrent des conditions de logement sordides. Amnesty
insiste également sur le nombre d’heures que les travailleurs sont
contraints de faire, mettant ainsi en péril leur santé et leur sécurité.
Les conditions de travail sont parfois si périlleuses qu’elles ont
conduit à de nombreux accidents, dont certains mortels.
Le quotidien britannique The Guardian
a publié fin septembre les résultats d’une enquête faisant état de 44
morts entre juin et août sur un chantier au Qatar, ce que les autorités
ont démenti. rfi.