"En juillet 2012, le gouvernement avait (...) limité à 2% la hausse des tarifs de l'électricité alors que la Commission de régulation de l'énergie avait calculé une hausse nécessaire de 5,7% pour les particuliers. Si le consommateur s'en réjouissait, les concurrents d'EDF et GDF faisaient alors grise mine. Le Conseil d'Etat avait été saisi par l'Anode, un regroupement de petits concurrents (Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.) qui s'estiment lésés par le fait que les prix de ses grands concurrents n'augmentent pas autant que prévu. Depuis, pour se mettre en conformité, l'exécutif a réalisé une hausse de 5% des tarifs en août 2013 et une autre de 5% suivra en août 2014."
"Le rapporteur public n'a toutefois pas donner de chiffre pour la hausse jugée nécessaire. Mais selon nos calculs, cette mauvaise nouvelle pour les foyers viendrait s'ajouter aux 5 % de hausse prévue au 1er juillet de cette année, ainsi qu'aux cinq autres pour cent en projet pour le 1er juillet 2015, à la demande d'EDF et de ses concurrents. La facture électrique des Français devrait donc bondir d'environ 10 % d'ici fin 2015. Le paiement devrait s'étaler sur un an."
Pascal Lamy, ex-directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et proche du président François Hollande, a plaidé mercredi pour plus de «flexibilité» sur le marché du travail, avec notamment des «petits boulots» payés en dessous du Smic. «Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu’il faut, à ce niveau de chômage, aller davantage vers de la flexibilité et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic», a-t-il déclaré lors de Questions d’info LCP/France Info/le Monde/AFP.