Le premier secrétaire du Parti socialiste, Cambadélis, a ajouté sa petite musique contre les grévistes de la SNCF. Après avoir affirmé qu’il serait bon, « presque intelligent », de la part des cheminots, de suspendre leur mouvement, il s’en est pris aux salariés qui, en France, n’auraient pas « la culture du compromis ». Le PS lui a en revanche une « culture » très ancienne du mépris des travailleurs et de leurs revendications.
La force des travailleurs, c’est la grève
Le gouvernement et Hollande ont fait feu de tout bois contre les cheminots grévistes ce week-end. Ils veulent ainsi démontrer aux capitalistes que quand les travailleurs manifestent et protestent, ils savent leur résister. Ils sont d’ailleurs bien plus sensibles aux exigences des catégories bourgeoises (« pigeons », Peugeot, Mittal, etc.)
Les cheminots ont décidé dimanche de ne pas s’en laisser compter- et les dernières informations de ce lundi matin confirment qu’ils ont l’intention de poursuivre leur mouvement. Encore bravo !
Le seul argument qui contraindra le gouvernement et le patronat à reculer, c’est celui du rapport de force instauré par les travailleurs en lutte. Et de ce point de vue, la victoire des grévistes de la SNCF sera une victoire pour le monde du travail dans son ensemble !
Sinon...