Ce seront des femmes pauvres et précaires qui finiront par travailler le dimanche. En aucun cas il ne s’agira de « volontaires ». On nous raconte des craques : le « volontariat » n’existe pas en droit du travail : seul le patron décide, jamais le salarié qui est « subordonné ».
Ceux des salariés qui réclament de « généraliser le travail le dimanche » ne comprennent pas que leur majoration (d’ailleurs souvent limitée à 30 % parfois 50 % très rarement 100 %) est due au caractère exceptionnel de l’ouverture, mais qu’elle sera remise en cause s’il y a généralisation.
Seules les grandes surfaces tireront leur épingle du jeu. Il a été calculé que les petits commerces y perdraient 30 000 emplois (c’est ainsi que toutes les associations de petits commerçants sont CONTRE la généralisation de l’ouverture le dimanche).