Les créanciers de l’Etat grec, c’est-à-dire les grandes puissances de l’Union européenne et les organismes financiers, exigent de Tsipras des mesures d’une dureté exemplaire et exorbitantes. Cependant, sur une des mesures envisagées, ils estiment que le gouvernement grec va trop loin, en taxant à 8% les revenus supérieurs à 500 000 euros, ce qui serait selon eux excessif ! Les banquiers, qui s’y connaissent en la matière, prétendent que cela encouragerait l’évasion fiscale, une évasion fiscale déjà amplement réalisée par les Grecs les plus riches.
Eh oui, pour ces créanciers, rien de plus normal que de s’en prendre aux travailleurs, en repoussant l’âge de leur retraite ou en les rendant plus facilement licenciables. Mais pas question de faire payer les riches, même un tout petit peu. Lutte Ouvrière