Les inondations de Cannes, de Mandelieu-la-Napoule et de Biot ajoutent leurs noms à la liste des villes sinistrées. Ces inondations sont exceptionnelles par leur intensité, mais quand la région fait l'objet d'une procédure d'alerte météo tous les deux mois, il y a quand même un problème.
L'urbanisation est un facteur aggravant qui continuera ses dégats. Il suffit de regarder autour de soi pour voir que, dans nombre de régions, les terrains de culture abandonnés par les paysans en faillite sont aussitôt recouverts soit de zones commerciales soit partagés en lotissement. La perspective d'avoir un chez-soi au vert fait oublier la vue des champs inondés au début du printemps. Et la promesse de Hollande de rendre la construction libre de procédures tatillonnes ne va pas dans le bon sens. Mais tant que les bétonneurs sont heureux...