« C’était devenu un problème depuis quelque temps. Si vous fauchiez un tas de ferraille, il n’avait pas assez de valeur à la revente pour courir le risque de le subtiliser à son propriétaire, mais une caisse flambant neuve, très chère, était forcément reliée à un satellite. Or, il n’existait aucun moyen connu pour faucher un satellite.
Voilà le hic, se dit Stan. La justice a la technologie de son côté. Depuis combien de temps était-il en possession de cette grosse bavarde ? Vingt minutes d’après l’horloge du tableau de bord. Non, vingt et une. Il avait ramassé cette beauté indigne de confiance devant un restaurant de fruits de mer de Sea Gate à 13h27, et il était maintenant 13h48. L’acheteur de ce véhicule avait-il l’habitude de déjeuner tôt ou tard ? Une fois qu’il aurait achevé son gueuleton halieutique et regagné le parking du restaurant pour découvrir un emplacement vide là où aurait dû se trouver sa bagnole, combien de temps lui faudrait-il pour mettre la police sur le coup ? Et combien de temps s’écoulerait avant que, là-haut dans le ciel, ce satellite indiscret, dont le poids au-dessus de sa tête commençait à lui donner la migraine, raconte à tous les flics des cinq boroughs que la Lincoln Navigator vert bouteille qu’ils étaient tous impatients de rencontrer se dirigeait à cet instant même vers l’est sur Belt Parkway, qu’elle venait de passer l’hippodrome d’Aqueduct et que l’aéroport JFK se profilait sur la droite ? Trente secondes. »
On retrouve dans ce roman, John Dortmunter, Arnie Albrighy, Andy Kelp et d'autres en train de programmer un casse mémorable. Ces honnêtes malfrats comme ils aiment se décrire ont des soucis domestiques comme tout le monde, mais les résolvent à leur manière. Changer de voiture comme ici, ou payer son loyer avec des manteaux de vison met à contribution l'expérience professionnelle de nos gaillards dont les capacités d'analyse, de synthèse, d'esprit d'ouverture et de disponibilité seraient propres à satisfaire le plus difficile des chasseurs de tête.
Contre la sinistrose, rien de tel qu'un bon Westlake !
Donc, boire beaucoup rend plus souple...
Bonne nouvelle, vous pouvez continuer à boire de la bière !
(Merci, Steeve, pour ta documentation.)
1. elvire le 25-02-2013 à 22:57:42
excellent !!!
3. alderic25 le 26-02-2013 à 16:48:56 (site)
Mais, comme pour le yoga, on n'a pas les effets tout de suite, il faut de l'entraînement !
4. harfang le 27-02-2013 à 08:46:44 (site)
tu as raison, je vais vite m'y mettre... 9h46 c'est pas trop tôt ?
5. alderic25 le 27-02-2013 à 10:27:55 (site)
Bah ! A coeur vaillant, rien d'impossible. Il fait un peu frisquet, mais avec de la volonté, on peut. Et quand il s'agit d'entretenir sa santé, il faut être sérieux dans son traitement.
6. Etoile0003 le 02-03-2013 à 13:20:52 (site)
En chine c'est un anti stress,tu crois que ça rend souple ? Vu que ça fait grossir !!!. Bon week end bye.
7. alderic25 le 02-03-2013 à 18:52:53 (site)
Je me fie aux gymnases présents à droite sur les photos. Ils ont déjà atteint un haut niveau de souplesse, même si elle est involontaire....
1. harfang le 25-02-2013 à 14:08:01 (site)
hihihihi du coup j'ai suivi le lien pour voir d'autres dessins !
merci
2. Alderic25 le 25-02-2013 à 17:21:51 (site)
C'est un dessinateur prolifique qui attaque aussi bien le côté sociétal que les petits travers de tout un chacun. Il me plaît bien..
On y suit en particulier le lancement d'un médicament contre le diabète : malgré une innovation thérapeutique évaluée comme « nulle » par les autorités sanitaires, des effets indésirables costauds et un prix très élevé, la mise sur le marché est autorisée. Pour stimuler les ventes, le labo multiplie les conférences d'information sur la maladie (en fait, des pubs déguisées pour son médicament) et tente par tous les moyens (visites personnalisées, voyages, contrats...) de séduire les médecins. Une machine de guerre motivée par un seul objectif : « vendre le plus de boîtes possible ». — Lucas Armati"
ce soir sur france 2 à 22h25
1. harfang le 25-02-2013 à 09:26:26 (site)
quel dommage je l'ai raté... je vais voir s'il y est en replay... mais j'ai passé un we de ouf sans voir la télé...
Un autre scandale va peut-être sortir après la divulgation d'un médecin disant que les médicaments contre le cholestérol faisaient plus de mal que de bien...
Mais j'ai toujours penser que les médicaments certes te soignaient mais aussi pouvaient te rendre malade et comme un serpent qui se mord la queue tu devais à ce moment en reprendre d'autres. Et l'industrie pharmaceutique se serre les mains ! pour ma part j'en prends le moins possible, pour ainsi dire jamais et pour l'instant je suis très rarement malade. Y aurait-il une relation de cause à effet ?
Bises
2. alderic25 le 25-02-2013 à 11:27:59 (site)
En fait, il me semble que le gros problème des nouveaux médicaments se situe au niveau de la recherche. Il faudrait du temps et de l'argent comme ça se passait avant avec la recherche universitaire pour produire des résultats fiables sur la durée. Comme l'investissement dans le privé est prévu sur des temps courts, les nouveaux médicaments sont pris aux risques et périls des consommateurs, qui de fait, sont des cobayes. Quand il y en a un nombre conséquent qui meurent ou ont des pathologies, on dit que le médicament sera retiré. Et on recommence. Passe une bonne journée. Je vais me promener tout-à-l'heure, histoire de garder la sante.
3. harfang le 25-02-2013 à 14:07:02 (site)
bonne idée !
tu as tout à fait raison on est des cobayes !
:(
Commentaires