Le Monde a refusé un droit de réponse au secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon qui dirige la première confédération syndicale française, suite au dessin de Plantu tirant un trait d’égalité entre un islamiste et un cgtiste à propos du travail du dimanche. La direction du Monde a choisi, dans son édition datée du 5 octobre, de laisser le médiateur s’exprimer sur la question, en reprenant des extraits du droit de réponse mais sans publier le passage où Mr Lepaon mettait en cause le choix du Monde : « (…) le parallèle que fait le dessin de Plantu entre la CGT et la face la plus violente d’un extrémisme politique liberticide ne relève pas de ce registre là. Il est non seulement indécent mais également antirépublicain. Il nous déshonore tous. » Drôle de méthode…
(...) on peut lire sous la plume du médiateur les sempiternelles rengaines du dessinateur sur la nécessité de combattre « toutes les formes d’intolérance », justifiant l’injustifiable pour expliquer le parallèle fait entre l’islamiste barbu et le cgtiste éructant.
Ce refus est mal venu au moment où de tels amalgames font le lit des idées véhiculées par le FHaine. Un parti frère sur le plan idéologique des néonazis de l’Aube Dorée en Grèce qui boxe les journalistes, tabasse les émigrés, mais aussi les syndicalistes…(...)
On ouvre l’ensemble des postes à l’ensemble des salariés.
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Quand Castorama fouillait dans la vie privée des salariés
Quand Castorama fliquait les salariés
Hélas pour lui, Plantu n’est pas Reiser. Son « gros con » de cégétiste ne déclenche pas le rire et inspire même le dégoût, quand le « gros dégueulasse » de Reiser tapait juste. Plantu est un éditorialiste politique assumé. Il a eu parfois le trait mordant mais juste. Avec l’âge, deviendrait-il, lui aussi, un de ces « vieux cons » qui virent à l’extrême-droite ou à la droite extrême, fustigeant dans un même élan les immigrés, les ouvriers débraillés éructant, faisant toujours grève et défilant pour tout et pour rien, les machos phallocrates (nécessairement cégétistes) aussi obscurantistes que les pires islamistes intégristes. Plantu a 62 ans ; grâce aux « gros cons » de la CGT, il a gagné le droit de prendre une retraite bien méritée avant que son trait de crayon ne devienne encore plus bête et plus accommodant avec les idées populistes en vogue."
Ce qui frappe pour celui qui voyage à travers la Turquie, c’est l’urbanisation galopante. Partout ce ne sont que constructions en cours. Nous avons peu vu de centres ville anciens, les villes s’étendant anarchiquement le long des grands axes.
De nombreux petits immeubles sont majoritairement déclinés en une faible variation de modèles : un cube avec quatre appartements par étage. Dans les zônes denses ce sont des immeubles type zup et pour le reste, de hauts immeubles destinés au tourisme ou aux affaires.
Modèle basique permettant quelques variations dans l'aspect général : balcons en arrondi,etc
Il n’y a pas de règle d’urbanisme, seule la ville de Bodrum impose le blanc comme couleur de façade pour être raccord avec le style village grec sur lequel la ville mise pour plaire aux touristes.
De nombreuses maisons sont inachevées faisant penser que les occupants ne continuent les travaux que quand ils gagnent un peu d’argent.
Parfois, des habitants occupent les étages finis d'immeubles au-dessous d'étages ouverts aux quatre vents ou au-dessus de rez-de-chaussée également sans portes ni fenêtres et brut de béton. A voir certaines édifications de près, faites avec du mauvais béton, on se doute que les normes anti-sismiques sont un luxe impensable pour beaucoup.
Le béton et les routes s’étendent à l’infini, le reste autour n’est que terre poussiéreuse, un peu à l’image de villes nouvelles poussant comme des champignons.
La Turquie est un vaste chantier de construction rappelant celui de l'Espagne avant la crise financière.
A fréquenter les boutiques des musées d’Istanbul on apprend que Le Corbusier s’est beaucoup inspiré de cette ville et de ses maisons anciennes à l’architecture dépouillée. Ironie du sort, son inspiration a généré chez nous une architecture de mauvaise qualité et laide qui revient en Turquie sous sa pire forme.
Izmir
Le quartier de l'Alsancak est une heureuse découverte : les avenues ont gardé sur les côté des dizaines de ruelles aux nombreuses terrasses qui ont gardé leur charme et dont les maisons ont été restaurées.
Avenue à Alsancak
Une des nombreuses ruelles jouxtant l'avenue ci-dessus
Les quartiers populaires se situent sur les hauteurs d'Ismir. La montée des marches pour y accéder est interminable. Il y a un ascenseur, mais pour certains quartiers, il est trop éloigné.
Commentaires
1. Etoile0003 le 11-10-2013 à 14:58:05 (site)
Bonjour ouverture le dimanche oui mais pour créer des emplois bisous.
2. alderic25 le 11-10-2013 à 15:29:12 (site)
Désolé, je ne suis pas du tout d'accord : la liberté du travail le dimanche est avant tout pour les grandes enseignes la liberté de déréguler. Quand tout le monde travaillera le dimanche, les heures du dimanche seront payées comme la semaine. Et bonjour, pour faire garder les enfants le dimanche, c'est sûr que les nounous vont être d'accord. Quant à organiser un évènement le dimanche (mariage, compétition sportive, associations, etc), ce sera impossible pour réunir ses connaissances . En outre, les petits commerçants qui voisinent avec des mastodontes pratiquant la dérégulation horaire n'ont plus qu'à s'aligner ou à fermer boutique. La liberté des uns s'arrêtent où commence celle des autres. Biz.
édité le 11-10-2013 à 15:29:36
3. Etoile0003 le 11-10-2013 à 16:52:32 (site)
Chacun son avis ses idées je pense aux chômeurs ils seraient ravis d'avoir enfin un travail même le week-end.il y a des salariés actuellement qui travaillent le dimanche et ça ne pose aucun problème pour la garde d'enfants et pour ceux à qui ça pose un problème il y a des nounous qui seraient contentes de travailler je suis pour la création d'emplois et je pense qu'internet fait plus de mal et a beaucoup de profession.
4. alderic25 le 11-10-2013 à 18:00:51 (site)
Le chômage de certains ne justifie pas qu'on pourrisse la vie des autres. Actuellement il y a une guerre qui se mène contre les salariés qui consiste à rogner sur les salaires, à obliger à la mobilité, à la flexibilité, etc. La liberté a bon dos. Des proches travaillent dans le commerce depuis pas mal d'années et c'est leur vie dégradée qui me fait comprendre l'arnaque de la liberté du travail. Concernant les nounous enchantées de travailler le dimanche, je n'en 'ai pas vu, sachant que c'est déjà dur de trouver une nounou le samedi bien que les gardes ce jour-là soient déjà payées à un tarif plus élevé.
édité le 11-10-2013 à 18:05:04
5. Elvire le 12-10-2013 à 15:46:06
Je suis dans le commerce ( mon mari également), et peux donc m'exprimer en connaissance de cause... Nous avons deux enfants en bas age... J'adore entendre, et lire qu'il n'y a pas de problème de garde pour les Weekend !Arrêtez de dire n'importe quoi. Ça fait 8 ans qu'on galère entre papy,mamies et amis pour faire garder nos petits... . Si un jour , nous arrivions à trouver une nounou le dimanche, trouvez moi l’Intérêt de lui reverser ma journée de smic... Sans parler du fait que les gamins ne voient pas leurs parents le dimanche... Facile d'organiser un repas d'anniversaire le mardi, hein?
Au fait, une question: et si on ouvrait les bureaux , les usines, et les services administratifs le dimanche? Les français seraient -ils toujours aussi favorable au travail dominical?
édité le 12-10-2013 à 16:06:17
6. alderic25 le 12-10-2013 à 19:50:20 (site)
je n'aurais pas mieux dit.