« … contrefaçon, armes, drogues et déchets toxiques. C’est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l’économie mondialisée. » 4ème de couverture.
Extrait :
« Aujourd’hui à Naples, on réceptionne presque exclusivement des marchandises provenant de Chine, un million six cent mille tonnes par an. Officiellement. Et au moins un million de tonnes supplémentaires entrent sans laisser de trace.
Selon la direction des douanes, soixante pour cent des marchandises ne passent pas en douane, dans le port de Naples, vingt pour cent des factures n’y sont pas contrôlées, cinquante mille cas de contrefaçon y ont été répertoriés (quatre-vingt-dix-neuf pour cent en provenance de Chine), et on estime à deux cents millions d’euros le montant des taxes non perçues chaque semestre. Les conteneurs qui doivent disparaître avant d’être inspectés se trouvent dans les premiers rangs. Chaque conteneur est dûment numéroté, mais beaucoup portent le même numéro. Ainsi celui qui est inspecté vaut-il pour tous ses homonymes illégaux. Ce qui est déchargé le lundi peut être venu le jeudi à Modène ou à Gênes, ou bien se retrouver dans les vitrines de Bonn ou de Munich. »
Extrait d’un article d’Antoine
Aubert :
« A Paris, notamment sur les Champs Elysées, à Nice ou à Lyon, de grandes boutiques de vêtements sont tenues par des mafieux napolitains. Même chose pour l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni (où certains mafieux ont été protégés), le Canada, les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Maghreb ou l’Amérique latine. En résumé: nous avons tous, un jour, donné de l’argent et consolidé la mafia napolitaine. "
« La ville de Campanie est revenue au cœur de l’actualité ces derniers jours avec le lourd problème du traitement des déchets. Dans Gomorra, Roberto Saviano en parle comme d’"un cancer". Le Système s’est emparé du marché grâce auquel "les clans et leurs intermédiaires ont encaissé 44 milliards d’euros en quatre ans. […] Depuis la fin des années quatre-vingt-dix, les familles de la camorra sont devenues les leaders du traitement des déchets en Europe"
http://www.nonfiction.fr/article-528-gomorra_cette_italie_abhorree.htm
Yvon Pesqueux écrit :
« Effectivement la camorra s’est introduite dans le marché des travaux publics afin de faire passer autre chose, avoir des contacts, de l’argent et régner sur des territoires.
Nous pouvons nous poser la question : comment ils ont pu entrer dans ce marché. C’est très simple, les clans proposaient une main d’œuvre très attrayante, puis beaucoup de territoires étaient occupés par la camorra et donc ils pouvaient imposer leurs services comme la protection des camions, des chauffeurs, baisse de la concurrence (meurtre, vol, incendie).
La Companie (région autour de Naples) formait les meilleurs ouvriers d’Italie : rapides, efficaces, pas chers, dociles.
La camorra est très présente dans le bâtiment et est à l’origine de presque toutes les constructions de la région.
La camorra faisait même office de banque car les institutions financières ne voulaient plus assurer dans cette région. »
Extrait du Séminaire :
Ethique et Ressources Humaines
Yvon Pesqueux
Qu’est-ce que c’est ce pays plein de panneaux et de hangars à l’entrée des villes, de ronds-points ? C’est la France moche
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Article de Télérama : Le 13/02/2010
« … Gérard Mulliez, fondateur du groupe familial Auchan. Une nébuleuse d'entreprises dont le poids estimé en fait le premier annonceur publicitaire et le troisième employeur du pays. Difficile de résister à son influence, ou à celle des
Leclerc, Carrefour, Intermarché, aménageurs en chef de l'Hexagone.
Jusqu'à la loi de modernisation de l'économie votée en 2008, l'implantation des grandes surfaces n'était d'ailleurs pas soumise au droit de l'urbanisme, mais au seul droit commercial. Aucune règle n'était édictée quant à la forme ou à l'aspect des bâtiments, seule la surface comptait, donnant lieu à des marchandages peu reluisants avec les élus : laisse-moi construire mon supermarché, je financerai ton club sportif... « L'aménagement du territoire soumis aux puissances financières débouche toujours sur des effets pervers, poursuit le rapport Charié. Comment un élu peut-il facilement refuser un projet parasite si c'est par ailleurs une source de financement pour le budget communal ? » A fortiori s'il est maire d'une petite ville, désormais en première ligne. Car l'hypermarché de première génération s'est « fractionné ». Decathlon, Norauto, Leroy-Merlin, Kiabi, Cultura... c'est aussi le groupe Auchan ! Autant de MSS (moyennes surfaces spécialisées) qui investissent de nouvelles petites ZAC, où McDonald's côtoie désormais Biocoop...
Pas un bourg qui n'accueille le visiteur par un bazar bariolé :
« C'est partout le même alignement de cubes et de parallélépipèdes en tôle ondulée, le même pullulement de pancartes et d'enseignes », se désole Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du même Loiret, qui a déposé une proposition de loi à l'automne dernier. Son objectif : que « tous les documents d'urbanisme assurent la qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ». Plein de bonnes idées, le texte a été adopté il y a deux mois par la majorité sénatoriale UMP, qui l'a vidé de sa substance – plus aucune mesure contraignante. »
http://wizzz.telerama.fr/lafrancemoche/photos
Si les hypermarchés ont le droit de poser leurs verrues où bon leur semble, les petits se voient opposer le code de l'urbanisme dès qu'ils cherchent des solutions pour se loger. Témoin ce paysan qui est poursuivi pour avoir pour résidence une yourte sur ses terres. La yourte ne fait pas de dégats urbanistiques au contraire des hangars à marchandises qui transforment les sites en presque bidonville.
http://yurtao.canalblog.com/archives/2012/09/22/25157744.html
D’affreux jojos, les Yes Men se sont spécialisés dans les canulars de haut niveau, laissant loin derrière eux nos gentils provocateurs du PAF, car, eux, se sont donnés une mission : montrer l’envers du décor des réunions où se décide le destin de la planète.
Ils adoptent les codes vestimentaires et culturels des décideurs économiques et politiques, miment l’autorité des « spécialistes », et tendent des pièges dans lesquels tombent tour à tour, l’OMC, de grandes entreprises, des politiciens, des journalistes...
Leurs démonstrations sont réunies sur un DVD, the yes MEN.
On y voit des scènes surréalistes comme celle où les participants de l’OMC applaudissent un discours, prononcé d’un ton doctoral par un Yesman qui fait l’apologie de l’esclavage. Dans une autre scène, les étudiants à qui les yesmen présentaient une solution contre la faim dans le monde, à savoir recycler les excréments des populations riches pour nourrir les populations pauvres , ont eux réagi vigoureusement et fait preuve de bon sens et de conscience.
Sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Yes_Men
Un classique : Balkany piégé par un Yesmen
Le site des yes men : http://gatt.org/
Bande annonce : http://www.dailymotion.com/video/xaa948_les-yes-men-refont-le-monde-sur-art_tv
Les livres audios ou audiobooks sont des livres lus qui se présentent dans le commerce sous forme de cd la plupart du temps au format de mp3. Un cd peut avoir une durée d’écoute de 10 heures.
L’intérêt du livre audio est de faire connaître des œuvres qui resteraient étrangères à ceux qui n’aiment pas lire. Il offre une distraction à ceux qui font des tâches répétitives , par exemple ceux qui peignent ou tapissent une chambre en écoutant les polars de Camilla Läckberg ou de Stieg Larsson ne verront pas le temps passer.
Les enfants écouteront avec profit une langue riche, précise et nuancée, ce qui n’est pas le cas avec la télévision ou les films qui leur sont destinés.
Sur internet, on trouve des œuvres tombées dans le domaine public, le plus souvent des classiques.
Quelques livres audios sur le net :
http://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/jean-giono
http://www.audiocite.net/livres-audio-gratuits-romans/honore-de-balzac-eugenie-grandet.html
http://www.audiocite.net/livres-audio-gratuits-romans/johanna-spyri-heidi.html
quelques sites :
http://www.litteratureaudio.com/
Un garage associatif, appelé aussi garage participatif ou garage
solidaire, permet de réparer soi-même, ou de faire réparer son véhicule à
moindre coût.
En effet la clientèle de ces garages solidaires, en situation de
précarité, n’a pas les moyens de se rendre dans un garage ordinaire.
Le système économique de ces garages repose en partie des aides des
collectivités, de l’Etat et parfois la revente de véhicules d’occasion.
Un self garage est un garage en libre-service. Vous pouvez louer des ponts et du matériel, et acheter des pièces détachées (plaquettes, ...) ou produits nécessaires pour l'entretien (filtres, huile, ...). Le concept des garages où les clients font eux-mêmes les réparations n'est pas nouveau mais il avait disparu jusqu'à récemment. Aujourd'hui plusieurs garages en libre service ont ouverts dans toute la France. Le garage où le client est aussi le mécano, tout en bénéficiant des conseils d'un professionnel.
En faisant vous mêmes les travaux, vous économisez sur le prix de la main d'oeuvre, qui a beaucoup augmenté ces dernières années.
Grâce aux garagistes sur place, et même si vous n'y connaissez rien au départ, vous allez vite apprendre les techniques de base pour entretenir votre automobile.
Certaines opérations ne sont pas possibles pour des raisons de sécurité. Voici quelques exemples de réparations possibles :
http://www.youtube.com/watch?v=KUPw3zm6gHE&feature=related
Commentaires
1. Louise Lo le 04-07-2018 à 22:46:50 (site)
Tellement invraisemblable et tellement vrai!
Heureusement que les journalistes d'investigation existent encore et qu'ils font leur travail.