Il n'y a rien à attendre de Hollande
interview de Nathalie Arthaud par le pathétique Ménard le 25 avril 2012:
1. titeflamme le 20-10-2014 à 10:08:39 (site)
Bonjour!!!
mince ta vidéo ne fonctionne pas...Peut être moi ??
Bonne journée
co
"La visite en France d’un champion de la croissance économique passe rarement inaperçue, même lorsqu’elle ne présente qu’un intérêt médiocre. Un serrage de louches sur le perron de l’Elysée avec un président chinois ou une chancelière allemande rameute à coup sûr le ban et l’arrière-ban des troupes journalistiques.
Pourquoi alors la presse hexagonale a-t-elle boudé le dernier séjour à Paris de Rafael Correa ?
Ce n’est pas un film sur la précarité ou la pauvreté. C’est un film fait avec des êtres qui traversent cette précarité dans la banalité du quotidien, du chômage, de la survie ou du travail mal payé. Ils sont le paysage à découvrir avec leur vitalité, leur détermination à vivre, leur culture de résistance. En effet, ce n’est pas parce qu’on est pauvre, qu’on est dénué de parole, de rêves, de sentiments, ou qu’on n’est pas dépositaire de mémoire et d’envie de transmettre à ses enfants l’idée d’un monde meilleur.
Nous sommes en train d’accepter petit à petit en France l’idée d’une société à deux vitesses, entre ceux qui ont plus au moins, et ceux qui n’ont plus. Mais être pauvre aujourd’hui chez nous, c’est aussi ne plus être entendu, ne plus être vu ou regardé, c’est se cacher, se taire, et subir un vrai racisme social. Tous ces mots par lesquels on les stigmatise, assistés, déclassés, et tant d’autres qui font mal, provoquent ainsi chez eux un sentiment de culpabilité, tout en les séparant de plus en plus de nous.
Ce film ressemble à un album de famille. On tourne les pages, on regarde les visages et on imagine leurs histoires.
Tous ceux qui apparaissent dans l’album représentent, pourtant, ces millions qui sont aujourd’hui les ignorés, les rejetés, les perdants oubliés de notre économie, celle du capitalisme mondial et spéculatif.
Voici les portraits, les yeux aux expressions singulières, les voix, les apartés de ceux dont les médias, les hommes politiques et les tenants du Marché ne parlent jamais.
Ouvrez cet album, vous les rencontrerez et ainsi prendrez conscience de ce que tous nous vivons.
Quelques conseils avant de partir pour la Grèce :
Se munir d'une solide documentation, cartes routières, plans de villes avant le départ. Il n'y a plus d'office de tourisme dans nombre de villes.
Routes : les axes principaux sont bilingues. Dès qu'on les quitte, les panneaux sont uniquement en grec. Si on n'a pas de GPS, apprendre au moins l'alphabet grec pour se débrouiller. Une astuce : repérer les 3 premières lettres grecques des noms de villes que l'on souhaite atteindre, c'est suffisant pour se repérer.
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